Tel que je le mentionnais dans mon billet publié ce matin: S’informer sur la Rue Frontenac, avec le lock-out du journal de Montréal, les négociations au journal The gazette et le contrat qui demande aux journalistes de céder tous leurs droits (probablement pour renflouer la nouvelle agence de presse QMI de contenu), on peut dire que les beaux jours du journalisme sont derrière nous.
Cette situation n’est pas exclusive au Québec. La preuve? Voici trois excellents clips du collectif français Les Incorrigibles qui démontrent bien la réalité des journalistes. Ces clips ont été faits dans le cadre du Rassemblement des associations de journalistes (RAJ) pour alimenter le débat sur la qualité et l’indépendance de l’information.
N’étant pas photographe, je n’ai jamais vécu la situation #2, mais j’ai réellement vécu la situation #1 et la #3.
1. La chef de rubriqueLes vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.
2. Le Photographe
Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.
3. La rédactrice pigiste
Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.
(découvert via Stéphane Waffo)
ouais… moi aussi j’ai vécu le 1 et le 3…
By: india on 24 janvier 2009
at 5:25
Moi aussi sauf que dans le cas de la situation no 1, la scène ne se terminait pas là!!! lol
By: Marie-Julie Gagnon on 24 janvier 2009
at 7:31
Haha, je n’en doute pas une seconde! Je m’imagine très bien la scène 😉
By: Gina Desjardins on 24 janvier 2009
at 7:37
Je suis chanceuse, je n’ai pas vécu ces scènes mais une autre tout à fait cocasse et tellement triste.
L’une des revues pour laquelle je travaillais nous a demandé de regarder les publicités dans la revue et de « profiter » de nos annonceurs pour les utiliser dans nos articles.
Je suis la seule à avoir protesté tout haut et souvent pour dire que c’était contre l’éthique et que je ne le ferai pas.
Bizarrement, après avoir ouvert ma gueule, mes textes ne faisaient plus l’affaire. Alors que depuis plus d’un an, j’écrivais au moins 5 ou 6 articles pour cette revue sans qu’on ne m’ait jamais fait aucun reproche. Avec mes livres et d’autres contrats, j’ai réduit le nombre d’articles. Finalement, j’ai décidé de ne plus écrire pour cette revue, j’étais écoeurée des interminables discussions et je n’étais plus certaine de l’indépendance de l’information…Surtout pour un tarif au feuillet à 70 $. Quelle bonne décision !
By: Cecile Gladel on 24 janvier 2009
at 8:00
Tout à fait réaliste. Et pas juste pour les pigistes. Pensez aux surnuméraires dans les quotidiens -comme le Journal de Montréal – obligés de se soumettre aux ordres souvent farfelus des patrons pour éviter de se retrouver sur une liste noire; pensez aux journalistes permanents qui se voient écartés des assignations intéressantes parce qu’ils osent invoquer des questions éthiques; pensez aux chefs de pupitre syndiqués qui doivent mettre en page des textes à saveur publicitaire et aux journalistes qui doivent les écrire sous peine de subir les foudres de la direction; pensez à Julie Snyder qui téléphone au journaliste qui vient d’écrire un texte sur Star Academy pour lui demander de corriger son texte ( texte, bien entendu, qui lui a été soumis par un patron diligent )…N’en jetez plus : les pages sont pleines !…Alors si ça se passe couramment dans les pages des journaux syndiqués, dotés d’une convention collective avec des clauses professionnelles « béton », imaginez le reste de la profession ! Misère !….On comprend que la bataille des lockoutés du JdM dépasse le simple enjeu local…
By: Louise Blanchard on 26 janvier 2009
at 9:35
Pas vécu ces situations, mais j’ai bossé pour un site web spécialisé dans l’automobile et j’ai eu le droit à une jolie censure pour un papier sur une vente aux encères qui ne disait pas vraiment la même chose que le communiqué de la maison de vente.
Ils ont appelé la rédaction en leur disant en gros « vous sembliez pourtant intéressé par la possibilité de faire des affaires avec nous » et le web ayant la fragilité qu’on lui connait, le papier a disparu du site…
Pour la première fois, j’était content qu’un blog fasse un copier / coller de mon papier sans rien demander. J’ai pas touché 1 centime pour ça, mais au moins mon info est passée….
By: Loïc on 7 février 2009
at 3:18
[…] même jour, je publiais La vraie vie des journalistes, un billet avec des vidéos humoristiques démontrant le triste sort des journalistes […]
By: Le lock-out, un malheureux 1er anniversaire « Gina Desjardins on 24 janvier 2010
at 3:43